par Emmanuel NIYIGENA
Il
nous revient d’analyser ce qu’est la mort. La mort est un phénomène de la vie
humaine. Or, qui dit phénomène dit tout
simplement l’apparaitre des choses. L’apparaitre désigne ce qui se montre, ce qu’on peut décrire.
L’évolution de la mort au cours de l’histoire montre que la mort
s’intériorise et se familiarise à nous pour ôter tout sens à notre vie. En
revanche, la mort demeure incompréhensible
quand elle est le fait du hasard. En considérant que personne ne veut
mourir même si nous mourons, il est important de souligner les différents
points de vue des poètes, des musiciens, des médecins, des philosophes des
religieux, qui essayent d’affronter nos
préoccupations concernant la mort. A cet effet, les religieux montrent
que la mort est non seulement
phénomène de la vie mais aussi un renoncement en soi-même. Lequel renoncement consiste à changer les habitudes
et les comportements indignes dans la
société et adapter les attitudes de purification
soit : la mortification ou l’ascèse constituant une vie nouvelle en la consécration au Seigneur.
L’homme
dans sa nature se définit comme un être
raisonnable et besogneux, revêtu des
nécessités de la vie. C’est lui qui détermine ce qu’il veut, car il est
libre dans son choix. L’homme veut échapper aux résistances et aux obstacles
qu’il n’a pas créés mais en vain. Par conséquent l’homme vit tout ce qui
s’oppose à lui comme évènement de son existence. Néanmoins, Sartre analyse la mort comme sa
mort et pourtant la mort se définit
comme cessation physique d’une vie humaine.
Alors, Sartre se demandait si la mort qui le frappera est-elle
réellement sa mort. Telle est sa
préoccupation face à la mort.
Jean Paul Sartre, philosophe moderne et existentialiste, est né le 21 juin 1905
et meurt le 15 avril 1980 à Paris, orphelin de père à l’âge d’un an,
influencé par Husserl et Heidegger. Publiant son livre intitulé l’être et le néant, essai d’ontologie phénoménologique en 1943, Sartre décrit l’être ; à cet
égard, le néant est aussi une autre manière d’être.
Bref, la
mort apparait dans la vie authentiquement humaine. Donc, nous allons
analyser : qu’est-ce que la mort ? Est-elle une réalité humaine
concrète ? Est-ce qu’elle peut mettre fin à une vie authentiquement
humaine ? Est-elle une fin, un terme à toute vie telle que l’on
croit ? Que fait-elle la mort dans notre existence ? Vient-elle nous
anéantir ? Notre travail reposera sur : la comparaison sartrienne de
la mort, le projet sartrien de la mort
et l’évaluation critique.
Selon
Sartre, la mort est considérée comme un évènement de la vie humaine. Cet
évènement s’explique dans le passé et dans l’avenir, mais personne ne peut
l’attendre car elle est un fait du hasard. Étant donné que la mort n’est pas
primitive, mais plutôt la mort précédée de la vie ; donc la mort est une
réalité humaine, c’est un évènement qui se réalise là où il y a la vie, pour
changer le sens de cette dernière, en anéantissant toutes possibilités de
l’individu. Alors la mort se présente comme une autre façon d’exister, mais
aussi elle est incompréhensible à la personne.
Sartre
nous fait comprendre que la mort comme
évènement qui a été et qui est même nous concerne personnellement, malgré que
personne ne puisse encore la déterminer comme fin de la vie humaine. Par
conséquent la philosophie se préoccupe de préciser la position humaine par
rapport à la mort, car la mort est une cessation physique de la vie. Ainsi, la
conception réaliste de la mort, précise son apparaitre immédiate qui fait
qu’elle échappe à l’homme, tandis que la conception idéaliste de la mort,
considère cette rencontre de la mort avec l’homme comme sa limite. Notre auteur souligne
cette tentative idéaliste de la mort qui a été d’abord la particularité des
poètes et de romanciers et ensuite celle des philosophes. La connaissance
humaine possède le savoir qui est
l’objet de toute connaissance vécue ; dans le moyen du possible, qui exige
aussi les procédures importantes au niveau de cette connaissance, l’homme
s’engage et se responsabilise pour accueillir un savoir nouveau, pour être
utile dans la société dont il appartient en tant qu’être vivant. Parlant de moyen
nous pouvons souligner la comparaison qui est une opération importante dans
notre travail. Par conséquent notre analyse portera sur la comparaison de la
mort et de la vie.
S’agissant
de la mort, il est difficile de parler d’elle sans parler de la vie qui est
même le sens de l’être vivant que nous sommes, d’où la nécessité de
comparer la mort avec la vie. Pour
Sartre, la mort est insaisissable à l’homme car elle vient dans
l’improviste : le jour que l’homme n’a pas prévu. L’homme ne peut pas
intérioriser la mort et en plus il faut
connaitre que c’est la mort qui s’intériorise et s’individualise à l’individu
précis. Partant de l’expérience de Sartre face à la mort dans sa quatrième
partie de son ouvrage intitulé l’être et le néant, essai d’ontologie phénoménologique, là
où il traite de la mort comme phénomène de la vie, nous voulons savoir
si : l’homme a-t-il raison de penser la mort comme sa mort ?
Qu’est-ce que la mort ? D’où vient-elle ? Pour répondre à ces
interrogations nous allons voir : d’abord la mort comme situation, ensuite
la mort comme réalité humaine et enfin la mort comme terme.
La
situation se définit comme étant la relation totale de l’être vivant, à un moment
donné, et de son milieu. La relation désigne un rapport soit au niveau du sujet
ou au niveau de la chose. Selon Sartre, la situation « c’est
le sujet tout entier […] et c’est aussi
la « chose » tout entière […].c’est le sujet éclairant les choses
par son dépassement même, si l’on veut ; c’est les choses renvoyant au
sujet son image. »,
ici, nous disons par exemple que dans ce jours nous passons les moments difficiles parce que nous avons perdu une personne
importante dans notre vie : le meilleur est parti aussitôt, il est disparu.
Au contraire, nous sommes dans la joie immense parce que nous avons commencé le
nouvel an avec tous les membres de notre famille. Nous voyons le sujet qui est : nous et le meilleur qui nous envoient
aux personnes concernées et enfin
la chose qui est : les moments difficiles et la joie immense qui
nous envoient aux évènements. Dans ce sens, nous comprenons que la situation
s’explique elle-même des qu’elle apparut
en nous.
Puisque l’évènement se présente à nous, nous sommes
là et ça nous concerne sans distinction
de l’âge et de l’individu. L’évènement peut être profitable ou risquant.
Profitable quand elle protège notre vie
et risquant quand elle détruit notre
vie. L’homme veut toujours la vie, même
le plus souffrant du monde. La mort est un évènement de la vie humaine. Cet
évènement consiste à arrêter la vie. Comment cela est-il possible ? Pour qu’il y ait la mort, il faut que
l’autre disparaisse. Cette disparition
vient au hasard et même dans
l’improviste d’où même l’origine de toutes nos souffrances, nos passions, nos
angoisses et nos tristesses. L’autre n’est plus là, c’est un évènement de la
nature, voulu par elle.
Quant
à Sartre, face à la situation, il est important de comprendre d’abord le sujet tel qu’il est et la chose
telle qu’elle est. En effet, dans la situation nous voyons la personne, cette
personne identifie sa vie, alors elle est responsable en tant que sujet. La
situation n’est ni objective ni subjective. A cet égard nous considérons la mort comme possibilité
qui ne concerne que le pour-soi qui n’est rien que sa situation autrement dit
le sujet tout entier. Peut-on parler de la mort sans parler de la situation ? À vrai dire la mort inclut aussi dans la
situation, raison pour laquelle la mort et la vie vont ensemble, l’une à l’autre,
il n’y a pas la possibilité de les séparer car l’une donne sens à l’autre.
D’ailleurs,
dans son sens global, la mort est une possibilité ultime et subjective de la
vie autrement dit la mort concerne l’individu. La particularité de la mort face
à la situation est que la mort est la privation de la vie
physique humaine. Cette particularité nous fait peur, parce que nous voulons
être, nous ne voulons pas mourir. Si nous considérons la mort comme situation,
comment peut-on expliquer aux autres ce phénomène de la mort et de la
situation ? Par là Sartre prend
l’exemple du suicide qui en même temps est la situation et la mort, mais
aussi c’est un acte désintéressé de la vie, alors que même cette vie c’est un
don gratuit pour nous, enfin Sartre pense qu’il y a d’autre solution pour
affronter les problèmes au lieu de recourir au suicide qui est pour lui
le dernier acte de la vie d’une personne et enfin, « le suicide est une absurdité qui fait
sombrer ma vie dans l’absurde.»
Ici, nous voyons que la vie est privée de tous ses sens d’être par un fait négatif, qui est même anormale aux
humains.
Toutefois
que nous parlons de la mort, nous parlons aussi de la situation mais en parlant
la situation, on n’est pas forcement
obligé de parler de la mort. Pourquoi cette différenciation de la mort et la
situation ? Pour répondre a cette question nous pouvons dire que la raison
est simple parce que la situation
englobe tout événement de la vie
humaine notamment : la place, les
entours, le prochain et même la mort, tandis que la mort se présente comme
évènement que tout homme doit réaliser. Par conséquent, nous voyons aussi le
rapport qui est établie entre ces deux phénomènes de la vie et Sartre nous fait
comprendre que l’être humain vit sa
situation comme sa mort car la vie de l’homme est une préparation. Enfin,
la mort comme situation est une réalité humaine que l’homme est appelé à
connaitre, mais aussi il faut comprendre ce qu’est une réalité humaine, pour
pouvoir être nous même face au phénomène de la vie.
L’appellation réalité humaine s’explique par un passage du passé d’une
part et de l’avenir d’autre part. Pour Sartre la réalité humaine se base au fait du libre choix ou à
être libre qui veut dire se déterminer à
vouloir. Pourtant, cette détermination à vouloir rencontre parfois des
obstacles. En effet, Sartre analyse la réalité humaine qui est pour l’être
l’occasion de se réaliser dans la mesure du possible et non de l’impossible .En
outre , la réalité humaine désigne un être vivant dont la vie et la mort
prennent sens en lui . Par l’affirmation de Sartre qui dit que « la réalité humaine est, en effet, l’être qui
est toujours par delà son être là. »
Notons que la réalité humaine se définit par la situation, raison pour
laquelle, elle est vécue, dans l’organisation totale de son être là et par son
être par delà, en d’autre terme il n’y a
pas la situation privilégiée. Voilà pourquoi même la notion de liberté
intervient dans la réalité humaine.
D’ailleurs,
quand Sartre parle de la liberté, il
nous parle la liberté intérieure, là où nous jugeons la vie intime de tout un
chacun. Nous savons que l’être humain
est un être des projets, il vise
toujours l’avenir, il veut réussir sa vie, mais nous souvenons aussi qu’il y a les risques et les
limites qui apparaissent à nous, pour changer tout le projet normal. Et
nous savons que la mort est un obstacle de toutes les possibilités
humaines. Sans doute, choisi son projet nous aide à viser l’avenir. Mais la
mort est- il un projet ?chaque personne veut toujours réaliser ses projets. Sartre nous demande de
considérer « d’abord la mort comme
une porte ouverte sur le néant de réalité humaine, que ce néant fût d’ailleurs
la cessation absolue d’être ou l’existence sous une forme non humaine.»
Ici, tout homme est candidat pour mourir, rien ne peut nous empêcher cette
réalité, car la mort anéantit le corps humain, la mort est l’une des
résistances et même des obstacles que rencontre la réalité humaine.
Nous pouvons nous poser la question de savoir
l’origine et la fin de la mort. Autant que nous analysons la réalité humaine
nous voyons d’une part la réussite, et d’autre part les résistances. Les réussites sont ce que l’individu veut
alors que les résistances désignent ce qui s’opposent à lui. La mort s’oppose à
l’individu et en même temps elle devient
aussi la réalité de cet individu qui en est concerné. Bref, la mort comme réalité
humaine semble comme une fin de la vie physique, quand il n’ya plus le choix
qui caractérise l’être humain la question qui s’oppose concerne la finalité de l’homme. Est -ce que la
mort peut mettre fin à une vie
authentiquement humaine ? Est- elle une fin, un terme à toute vie telle
que l’on croit ? Voilà la clé de notre analyse suivante.
Le
terme est une fin. La fin fait appel à la victoire, ensuite qui dit qu’il y a
une fin dit autrement l’accomplissement,
pour qu’il y ait accomplissement, il
faut un passage du début à la fin ; tout est accompli, il n’ y a plus de
fatigues ni de peines, à vrai dire à la fin
c’est la réjouissance pour ce qui
ont bien réussi, mais aussi la punition ou la larme pour ce qui ont échoué. En
revanche, Sartre analyse le terme final et même initial pour identifier le
déroulement de ce passage de la vie à la mort. Pour lui le terme que nous
envisageons nécessite les limites suite à son processus d’accomplissements qui
fait que nous identifions les points caractéristiques et significatifs à chaque
série. D’où la nécessité d’analyser la mort comme terme. En essayant de
répondre aux interrogations que suscite
ce dernier, le terme, nous allons comparer ces deux réalités : la mort et
le terme. De ce fait, nous pouvons comprendre
ces évènements de la vie.
Partant
de la définition « la mort est un
terme.» Nous décrivons la mort, d’une part comme quelque chose qui a
commencé, d’autre part comme quelque chose qui aura une fin. C’est une réalité que personne ne
peut ignorer et d’ailleurs « après
que la mort ait paru l’inhumain par excellence puisque c’était ce qu’il ya de
‘autre côté du « mur », on s’est avisé tout à coup de la considérer d’un tout
autre point de vue, c'est-à-dire comme un événement de la vie humaine.» La mort nous concerne nous tous. Elle n’est pas primitive pourtant l’homme veut
la comprendre pour pouvoir l’accepter,
mais elle est incompréhensible à lui,
car elle se présente comme ce qui était là où l’homme ne peut voir et elle veut supprimer la vie. C’est la vie
d’abord, la mort vient après l’existence.
Certaines
personnes se réjouissent de la mort des
autres et non de leur mort. La vie veut
que l’autre soit comme nous alors que la mort fait disparaître celui-là. Dans
la vie, nous voyons la personne comme nous, mais nous affirmons qu’il est mort
parce qu’il n’est plus là comme nous, non seulement sa disparition mais encore
sa néantisation en tant que individu qui n’est plus dans la société des êtres
vivants .Néanmoins « la mort a
toujours été -à tort ou à raison, c’est ce que nous ne pouvons encore
déterminer- considérée comme le terme
final de la vie humaine.»
Ici, il faut éviter de tomber dans l’erreur de la finitude de la vie
alors que l’homme ne sait pas ce qui apparaît après la mort. Par conséquent
nous analysons ce qui apparaît devant
nous, la personne n’est plus là,
il est où, nul ne peut répondre à cette question et même nous savons que notre
vie est brève. Enfin, la mort comme terme, il y a un silence qui fait que
l’homme vivant arrête sa relation avec
l’homme disparu.
Bref,
cette partie de comparaison nous ouvre les horizons de la vie face à la mort.
L’homme se détermine par son vouloir envers
les choses qui fait qu’il soit lui-même
dans sa vie. Enfin, l’homme veut être, il ne veut pas cesser sa vie, malgré que
nul ne peut échapper à la mort, d’où la question de savoir le projet de la
mort, si elle nous concerne sans distinction
L’homme
en tant qu’être raisonnable et besogneux caractérisé par la multiplicité des
projets veut : vivre, être, faire,
savoir, réussir et même posséder. Quand il agit
et même quand il pense, il veut toujours combler ses besoins. En revanche, la mort est
considérée comme une possibilité qui a le projet qui consiste à modifier celui
de l’homme. La mort manifeste son pouvoir à l’individu, d’un coup, nous
constatons la disparition de la personne concernée. Même suite à cette disparition de la personne, nous ne
parvenions pas à découvrir la mort. Alors la mort se définit comme la cessation
physique d’une vie humaine, à partir de là nous pouvons dire que la mort a ses causes, ses moyens et ses
conséquences.
Bien
que nous parlions de la mort, il faut considérer ce projet comme une
possibilité qui influence toutes les possibilités de l’individu. L’homme meurt
avec tous ses projets d’une part et il disparait seul, d’autre part. Certains penseurs comme Martin Heidegger voient notre mort à
partir du jour de notre naissance car
nous sommes assez vieux pour mourir. Il
faut penser notre dernier jour qui nous attend, le jour de notre
mort ; plus nous grandissons plus
nous nous rapprochons de la mort, mais
nous ne savons pas ce jour- là.
S’agissant
de ce projet, Sartre nous dit que « la mort échappant à mes projets parce qu’elle est irréalisable,
j’échappe moi-même à la mort dans mon projet même.»
L’homme ne peut pas saisir la mort, car
cette dernière est irréalisable, c’est – à –dire qu’elle est le résultant du
hasard. Puisque nous voulons affronter
le projet de la mort, nous remarquons d’abord qu’elle concerne l’individu, d’où
même la question de savoir : Que fait la mort dans notre existence ?
Vient-elle nous anéantir ? De ce
fait nous allons voir : le plan de la mort, ses moyens ainsi que ses
conséquences.
Le
plan désigne une organisation conçue et précise pour atteindre un but quelconque que l’on envisage. En plus le plan
est nécessairement important, car il permet l’aboutissement du projet en
qualifiant progressivement et méthodiquement le processus du phénomène
attendu comme évident, et voilà
pourquoi les notions d’origines, de conséquences font parte du plan. Il faut comprendre que la mort est un processus qui a une signification
particulière par rapport à la vie d’une
personne cible qui devient victime, sans moyens
d’échapper. La question qui se pose
porte sur le processus de déroulement de la mort et voir sa position par
rapport à la vie d’une personne.
Tout
d’abord, il faut comprendre que l’homme
est le champ de tout processus de la mort. Ici le projet de la mort s’établit
dans la vie individuelle. « La mort
comme fin de la vie s’intériorise et s’humanise.» Ici,
la mort concerne l’individu précis, à cet effet, nous parlons de l’individualisation de la mort. La mort
touche l’intimité d’une personne et enfin la mort s’humanise. Est-ce que
l’individualisation est-elle conséquente à la vie dite humaine ? Pourquoi
ce phénomène d’individualisation de la
mort ? Par conséquent la mort s’intériorise mais l’individu ne peut pas
intérioriser la mort d’où même la difficulté de connaitre la mort, car la mort
en s’intériorisant porte sa signification à la vie personnelle qui est une vie
unique. Evidemment la mort devient personnelle parce qu’elle est un phénomène
de l’individu.
Cependant
nous parlions de l’individualisation de la mort, ce phénomène s’explique par la
disparition de l’autre. En plus, il nous est permis de comprendre que « la caractéristique d’une vie morte, c’est
que c’est une vie de l’autre se fait
gardien. Cela ne signifie pas simplement que l’Autre retient la vie
du « disparu » en en effectuant une reconstitution explicité et
cognitive.»
Voilà que l’Autre présente ses attitudes et ses possibilités face à cette vie
morte. Nous disons que la personne est morte parce que d’abord il est
indifférent de nous, nous voyons que tout est changé en lui soit: son regard,
son mouvement, son langage, bref celui qui était comme nous ,c’est-à-dire la
personne qui était active, devient
passive, ensuite son état nous dépasse raison pour laquelle nous l’accompagnons
dignement comme l’individu que nous avons partagé la même réalité humaine et en
fin la société remarque cette disparition de l’individu qui a été revêtu de
certaine qualité, que la société juge bonne ou mauvaise.
En
effet, nous voyons que la mort est comme un fait du hasard, qui vient même dans
l’improviste. A cet effet, on peut la saisir « comme la néantisation de toute mes possibilités, néantisation
qui elle-même ne fait plus partie de mes possibilités. »
Alors, voyons-nous même le sens négatif de la mort, qui veut que l’être ne soit
pas là, et enfin la mort récupère le sens du passé de la personne pour
construire son avenir.
II.2. Les moyens
de la mort
Le
moyen est la possibilité de réaliser une chose. Cette dernière doit être démontrée comme telle. En effet,
Sartre montre que « la mort est
un pur fait, comme la naissance ; elle vient à nous du dehors et elle nous
transforme en dehors. Au fond, elle ne se distingue aucunement de la naissance,
et c’est l’identité de la naissance et de la mort que nous nommons
facticité. »
La mort comme fait a les moyens pour sa réussite. Tout d’abord la mort concerne
l’individu dans le temps et dans l’espace donné. Donc il est question de savoir
les moyens de la mort au fur et à mesure de sa réalisation.
Puisque
nous comprenons la mort « comme un évènement de la vie humaine »
alors, cet évènement est un processus du changement de la vie humaine. L’autre
est mort suite à l’accident, à la
maladie, à la guerre ou même à la condamnation mortelle. La maladie se présente
à l’individu soit comme une maladie que nous
jugeons curable ou comme une maladie que nous jugeons incurable. L’accident
vient aux diverses phénomènes soit naturelle ou artificielle. La guerre vient à
cause de l’intérêt envisagé par les deux parties qui sont en conflit. La
condamnation à la mort est prise comme une punition à la personne que nous
jugeons comme un danger publique. Tous ça
causent la mort d’un individu et devient aussi les moyens que la mort
utilise pour arriver à son but d’arrêter la vie.
D’ailleurs,
« le sens d’un phénomène quelconque
de cette vie et fixé désormais, non par lui-même, mais par cette totalité
ouverte qu’est la vie arrêtée. »
Le sens de vie individuelle vient aux
inspirations du dehors de lui et il se laisse transformer, mais aussi, il
faut savoir que cela est possible dans
le temps et dans l’espace qui fait que notre vie comme notre mort soit orientée
dans l’intervalle du passé et de l’avenir, dans un lieu donné. De cet effet, la
mort demeure obstacle à nos projets, et même nous sommes les libres mortels
La
mort a pour but d’arrêtée la vie, qui fait que notre vie soit conséquente.
L’effet de la mort se réalise en deux facettes notamment la personne disparu et
la famille éprouvée. « Il est
évident que nul ne peut mourir pour moi. »
La mort est personnelle. À cet égard nous constatons les passions de la
personne souffrante et l’angoisse qui reste au cœur de la famille éprouvée.
Désormais, la passion nait à l’individu souffrant car il ne peut « donc ni penser la mort, ni l’attendre, ni
nous armer contre elle. »
Nous savons que la mort est insaisissable, la mort est un fait du hasard,
et enfin personne ne peut rien faire pour la combattre, si le jour est arrivé tu pars, il n’y a pas de négociation, ni de
corruption, ni de dialogue, ni de consultation pour connaître ton avis, le jour
c’est le jour pour tout un chacun.
Puisque
l’angoisse vient à cause de cette disparition de la personne que la société en
générale juge être bonne ou mauvaise. Nous constatons « le
caractère « vie reconstituée » (dans le milieu familial par les
souvenirs des proches, dans le milieu historique) est un destin particulier qui
vient marquer certaines vies à l’ exclusion d’autres. »Cette
bonne habitude de se souvenir des autres montre le lien intime qui fait que
nous avons l’image de celui qui a disparu et cette image est par rapport aux
œuvres qu’il a réalisées notamment : un livre, un objet d’art ; une
chanson. Au contraire nous voyons qu’ « il en résulte nécessairement que
la qualité opposée « vie
tombée dans l’oubli » représente aussi un destin spécifique et
descriptible qui vient à de certaines vies à partir de l’autre. Être oublié
c’est faire l’objet d’une attitude de l’autre et d’une décision implicite
d’autrui. »
Ici, la vie de l’autre est a la base de tous qui vont suivre, nous jugeons ces
qualités telle que nous les connaissons enfin de prendre la décision qui
concerne son image envers nous.
Par
ailleurs, Sartre nous parle « la
relation aux morts-à tous les morts-est une structure essentielle de la
relation fondamentale. »
Cette relation suppose un contact entre les personnes qui se connaissaient dans
leur vivant, disons les personnes de même clans et de même famille, les amis, après cette vie sur
la terre, la relation aux morts
envisagent la continuité de la vie de l’au-delà que personne ne peut s’engager
facilement à la décrire. En effet, le projet de la mort a comme but la
disparition de la personne. Enfin l’homme veut toujours échapper à cet
évènement qui lui fait peur et qui l’empêche de continuer ce qu’il a commencé.
De peur de mourir l’homme fait recours aux médecins pour sauver sa vie, même
s’il faut beaucoup de moyen, il peut donner tous ce qu’il possède pour
récupérer sa vie mais finalement personne ne peut soigner le jour de la mort,
s’il est temps nous mourons.
III. EVALUATION CRITIQUE
Ce
travail contient trois grandes parties et cette dernière partie intitulée
l’évaluation critique nous aidera à apporter une lumière à l’idée sartrienne de
la mort. Pour cela, l’idée de la mort s’explique avec l’idée de la vie, raison
pour laquelle nous vivrons notre mort
comme notre vie. Sartre souligne le côté négatif de la mort qui est la
néantisation de toutes nos possibilités, à cet effet nous allons faire recours à Levinas, en plus nous allons voir l’idée africaine de la mort
et enfin l’idée chrétienne de la mort.
Le
terme néant désigne le non être. Le non
être est aussi une autre manière d’être. De ce fait, le néant est en nous et
aussi se manifeste de manière différente, soit suite aux interrogations ou aux
négations de l’être du-pour-soi. Il faut connaitre que le néant n’est pas il se
néantise parce qu’il est aussi un être. Sartre dans sa pensée, affirme qu’il y
a le coté négatif de la mort qui est la néantisation de toutes les possibilités
car la mort néantise l’être, et le
renvoi à l’inexistence, l’être n’est plus, il est passé.
De
plus, Lévinas soutient que « la
mort s’interprète […] soit comme passage au néant, soit comme passage à
une existence autre, se prolongeant dans un nouveau décor. On la pense dans l’alternative
de l’être et du néant, qu’accrédite la mort de nos prochains qui effectivement,
cessent d’exister dans le monde empirique, ce qui signifie, pour ce monde,
disparition ou départ. »
Ici, nous voyons l’idée de disparition, qui justifie l’absence de l’autre. Cette
absence se justifie dans notre monde pensant car l’autre n’est plus là, d’où
même la mort est un phénomène qui cesse l’existence physique de la personne.
L’Afrique
est l’un de continents du monde, qui est remarquée par son retard dans la
science et dans la technologie. En Afrique, les mythes, les proverbes et les rites
demeurent une richesse incontournable. A cet effet, l’Africain
s’intéresse de la vie et non de la mort.
Partant de l’idée de Sartre qui considère la mort comme le phénomène de la vie
humaine, nous allons affronter le rite de funérailles au Cameroun et au Rwanda.
Donc, nous voyons qu’en Afrique les morts sont considérés car nous estimons
qu’ils ne sont pas morts.
a.
Le rite de funérailles au Cameroun
Cameroun
est l’une des pays d’Afrique Central dont la capitale est Yaoundé. Ce pays
est habité par plus de deux cents
ethnies, bantoues, notamment : les Bétis, les Bamilékés et les Pygmées,
qui font qu’il y a la diversité des langues, des coutumes ainsi que des
traditions. Notons les pays voisins du Cameroun : Nigeria, Tchad, République Centrafricaine, Gabon, Guinée
équatoriale et Congo. Il est de régime présidentielle contient 10 régions et
58departements. A cet effet, nous allons nous arrête au peuples Bétis pour
pouvoir donner leur expérience face à la mort. Il est vrai que les peuples
Bétis se trouvent au Cameroun et au Gabon. Ces peuples sont : les Etons,
les Ewondo, les Etenga, les Menguissa et les Mvele. Les Bétis au Cameroun sont
au centre et au sud, originaire du fleuve Sanaga qu’ils ont traversé sur le dos
d’un serpent nommé Ngan-medza à la fin
du dix huitième siècle lors du combat
musulman. Les Bétis sont aussi de descendance
de bantous, à qui leur ancêtre est Nanga. En plus, le nom de l’individu chez les Bétis
est très important car il est composé par le nom : du patronyme, du père,
et d’appel. Les Bétis étaient les
guerriers, agriculteurs et forgerons et ils ont un sentiment de noblesse. Chez
eux les hommes sont égaux. Dans le passé, il n’y avait pas question de chef,
car ils avaient un seul chef spirituel. Le chef
politique est originaire des colonisateurs pour leurs raisons d’intérêts
diverses.
Selon
leurs clans, les familles s’organisent
autour d’un chef, l’ainé. En cas d’un autre chef qui n’est pas l’ainé
les conditions d’être choisi favorisé par ses qualités physique entre autre : l’apparence physique,
l’éloquence, la générosité, les vertus d’un homme correcte en vers les autres
soit les petits ou les grands. Isani comme particularité des Eton c’est
une célébration de la victoire de la vie
sur la mort. Ce rite se fait pour une grande personne qui est décédée, et se fait sous forme d’une danse faite par les
petits-enfants et les arrières petits-enfants. Pour faire cette cérémonie d’Isani, on invite les gens à commencer
cette danse par le son de tam-tam. A cet effet, les hommes, les femmes, ainsi
que les enfants de cette famille éprouvée qui étaient retirés dans la brousse
pour convaincre l’ennemie et ils sortent là étant en ligne en dansant , en
arrivant à la cour là où la cérémonie va passer, on continue la danse
d’une manière systématique et
organisé ,en faisant les tours au
cercueil du disparu comme signe de dire au revoir, on se calme un tout petit
peu , le représentant du groupe donne
un témoignage de la vie du disparu et
donne quelque chose symbolique pour l’honneur de la personne disparue, et chaque groupe en son tour participe à
cette cérémonie pour dire au revoir au décès avant son enterrement ou son inhumation . Ce dernier se fait dans tout les
cultures, là où nous mettons le corps du décès dans le cercueil, après avoir fait cela, nous la gardons dignement dans la tombe.
Cette pratique faite par les membres des familles du décès et toutes les personnes
qui le connaissent ou qui aimeraient participer dans cette cérémonie. Enfin, la
personne disparue rejoint les ancêtres dans leur monde, et même nous croyons qu’elle nous voit
et aussi qu’elle intervient en notre protection, car elle cherche le bien de la
famille éprouvée.
b. La conception rwandaise de la mort
Le
Rwanda est le pays de mille collines, se trouve dans l’Afrique orientale,
habité par dix huit clans classés en
trois grands groupes ethniques parlant la même langue, les Rwandais ont la même
coutume, même tradition et même religion traditionnelle. A cet effet, mourir
s’explique par la réponse à l’appel de Dieu car c’est le créateur qui a
le pouvoir de récupérer la vie qu’il a donné à ses créatures. En plus, la mort
chez les rwandais est non seulement biologique mais aussi l’apparence des idées
de la personne dans la société’. Alors, nous jugeons les actes de la personne vivant qui sont indignes et
nous le considérons comme le mort vivant
tandis que nous jugeons que la
personne est mort au péché pour dire
qu’elle est innocent car ses actes est conforme à ce que la société exige à ses
peuples. Il est vrai que la
conception rwandaise privilège la vie, même
si la mort s’impose mais toujours nous gardions les liens de vie entre
les vivants et les morts. A cet égard nous allons analyser le rite de
funérailles au Rwanda.
Le
rite de funérailles se fait au huitième
jour après l’enterrement, mais la particularité est que ce rite est réservé
uniquement aux grandes personnes, c’est-à-dire les grands-pères et les
grands-mères, car ils ont laissé la descendance. Ce rite est une cérémonie que
la famille éprouvée prépare, ce sont de petits- enfants et les arrières
petits-enfants qui jouent le rôle
important, en cultivant les différentes semences pour la mémoire du décès et
pour demander la fertilité de la famille éprouvée. En effet, la personne
désignée par la famille conduit les enfants au champ, il jette les semences et
les enfants les sèment au moyen de petites houes fabriqué en bois et après le travail, il leur fait
rentrer à la maison pour pouvoir partager ce qu’on a préparé à
l’honneur de la personne disparue. Notons qu’au Rwanda les morts sont en
catégories, il y a même ce qu’on peut même vénérée et d’autre on peut châtiée ici nous soulignons le cas de
suicide.
Les
rwandais gardent mémoire de la personne disparue, disons par exemple : au
Rwanda chaque famille donne le respect au défunt de leur famille, nous avons des
héros nationaux que nous estimons leur volonté pour protéger notre patrie
jusqu’au point de donner leur vie pour que les autres vivent dans la paix et
l’unité. Au cas du génocide, nous avons une mémoire nationale pour la
commémoration des victimes du génocide, en gardant dignement leurs corps dans
les différents sites mémoriaux reconnus
au niveau national. Cette célébration mémorial se fasse à travers les
conférences, les poèmes, les témoignages, ainsi que les chansons qui reflètent
l’histoire du génocide. Le slogan que nous avons, ce n’est jamais le génocide.
En plus, certains disent que le sommeil est
l’image de la mort parce que celui qui dort pleinement, est considéré
comme le mort à moitie, c’est à notre tour de faire l’expérience de la mort, en gardant le silence et en même
temps en fermant les yeux. De cet
évènement chaque personne peut découvrir lui-même ce qu’on peut retenir de la
mort.
La
sagesse chrétienne « recommande de
se préparer à la mort comme si elle pouvait survenir à tout heure »
ici, les Chrétiens veulent la bonne relation dans la société, ils envisagent
l’harmonie d’ensemble qui fait que certains morts sont les bienheureux et les
saints, alors les chrétiens célèbrent toujours la victoire de la vie sur la
mort quand le dard de la mort est le
péché alors que la victoire de la vie est la vérité qui se fasse par amour,
dans la foi et l’espérance. De plus, nous lisons ceci dans la Bible « mais nous faisons une constatation : […],
Jésus, se trouve, à cause de la mort qu’il a soufferte, couronné de gloire et
d’honneur. Ainsi, par la grâce de Dieu, c’est pour tout homme qu’il a gouté la
mort. »
Ici, l’essentiel pour les chrétiens c’est la préparation, à la vie éternelle
qu’on trouve après la souffrance de la mort.
En plus, la foi chrétienne dépasse
l’idée de la mort biologique car nous considérons la mort au niveau spirituel
qui exige un renoncement en soi-même. Lequel renoncement concerne la conversion
de tout un chacun, en acceptant l’évangile et
en étant en son service.
Enfin, les chrétiens croient à la vie éternelle, tandis que la mort est un
passage qui fait que nous obtenions
cette vie éternelle. Au contraire les chrétiens croient que ce sont ce qui font
le mal aux autres, qui vivent dans le péché qui vont mourir, mais ce n’est pas
n’importe quelle mort, quand pour les chrétiens, on identifie cette mort par
l’appellation de la deuxième mort ,c'est-à-dire mourir dans les péchés ,d’où la
notion de purification pour être pardonnée et échappée à cette deuxième mort.
En somme, dans cette partie, nous
disons que la mort est un passage de l’existence. Certains considèrent le monde des ancêtres et pour d’autres la vie éternelle. Malgré
cette différence, nous constatons que la
seule similitude qui concerne cette idée
de la mort est celle du passage.
Il
s’agissait d’analyser la mort chez jean Paul Sartre, philosophe moderne et
existentialiste, influencé par Husserl et Heidegger. Nous avons affronté cette
idée de la mort d’une manière suivante : tout d’abord nous avons comparé
la mort et la vie, ensuite nous avons vu le projet de la mort qui consiste à la
disparition de l’individu, enfin nous avons procédé à l’évaluation critique qui nous montre
l’idée de néantisation soutenu par deux Auteurs Sartre et Lévinas, ensuite
l’idée Africaine de la mort et enfin l’idée chrétienne de la mort.
En
comparant la mort et la vie, nous avons vu que la mort est un évènement de la
vie humaine. Cet évènement s’explique à travers la situation, la réalité
humaine, ainsi que le terme. Par là nous avons vu que la mort nous concerne
sans distinction de l’âge ou même des personnes. Mais nous ne pouvons pas dire que la mort est la fin de la vie humaine
car la mort est un phénomène de la vie humaine.
Ainsi
le projet de la mort consiste à la disparition de l’autre. Cette disparition
est le résultant de l’intériorisation et de l’individualisation de la mort qui
fait que l’autre ne soit pas là, mais qu’il soit de l’autre côté que personne
ne puisse expliquer. De ce fait, la mort a comme conséquence de néantisation de
toutes les possibilités humaines, car l’homme ne peut rien faire pour échapper
à elle.
Finalement,
dans notre évaluation critique nous
avons vu les idées qui illuminent l’idée de l’auteur, en premier lieu, cet idée
est soutenu par Lévinas, là où lui aussi
souligne la mort comme passage au néant d’être, l’être cesse d’exister. En
deuxième lieu les peuples Bétis manifestent la victoire de la vie sur la mort à
travers leur danse reconnu au nom d’Isani.
Ensuite, les Rwandais respectent
leurs morts, et ils ont un rite
de funérailles qu’on fait à l’honneur du décès qui a laissé les descendances.
La cérémonie d’enterrement est plus
importante dans toutes les cultures. Enfin, les chrétiens se préparent pour
mourir, car, personne ne sait ni le jour ni l’heure où la mort peut venir, en
outre, les chrétiens se préparent pour la vie éternelle. En effet, la mort est
un passage, elle concerne tout le monde.
BIBLIOGRAPHIE
1. LA BIBLE, traduction œcuménique de la
Bible, nouvelle édition, LE CERF, 2004,1819P.
2. LEVINAS Emmanuel, Totalité et infini, essai sur l’extériorité,
KLUWER ACADEMIC, Martinus Nijhoff, 1971, 348P.
3. SARTRE
Jean-Paul Sartre, l’être et le néant,
Gallimard, Paris, 1943, 720P.