vendredi 28 juin 2013

Humour : Colère et l'amour



  COLERE ET AMOUR

          
           Alors qu’un homme nettoyait  la nouvelle voiture, son fils de 4 ans ramassa un caillou et fil des graffitis  sur le coté de sa voiture. Dans un excès de colère, sans même regarder ce que représentaient les graffitis l’homme prit la main de son fils, et la frappa plusieurs fois, sans se rendre compte qu’il frappait avec une clé à molette. 

A l’hôpital le garçon perdit ses doigts à cause de la multiple fracture dont il était victime. Quand le garçon vit son père tout triste (à cause de sa blessure) il demanda : papa, quand est- ce que mes doigts vont repousser ? L’homme fit très secoué par la question et resta sans voix. Repartit vers sa voiture et la cogna plusieurs fois.  Dépité par ses propres actions, il s’assit devant sa voiture. Alors vit ce que son fils avait gribouillé sur sa voiture et lut « je t’aime papa ! » le jour suivant l’homme se suicida. La colère et l’amour n’a pas de limite. Choisit toujours le dernier pour avoir une belle vie.

                                                                       E. Ernest BALIKILE, msscc.

Eloge de la gentillesse communautaire




          

Eloge de la gentillesse communautaire




           En communauté, nous vivons ensemble, partageant toute la vie. Autrement dit, nous prions ensemble, mangeons ensemble, travaillons ensemble. Mais cette vie commune se heurte parfois à des difficultés ou à des conflits.  Nous pouvons citer comme exemple, le refus de salutation, la discrimination, l’orgueil, la recherche du pouvoir et l’indifférent envers les autres. Oubliant ainsi la responsabilité de la vie fraternelle.

Reconnaissons-le : « la gentillesse à pris un sérieux coup. » Elle souffre du désaveu, du rejet de tout le monde. On appelle les confrères par leur nom de service, on tutoie à tort et à travers, on manque le respect envers les autres, on fuit les lieux de rencontre fraternelle…, comment vivre dans un tel climat une fraternité juste ? La télévision donne le ton de la familiarité, voire de la grossièreté. Les intermédiaires dans la transmission des informations aplatissent les dialogues pour y mettre des non-dits ou des subjectivités dans cette information. Faudrait-il des médiateurs officiels pour réconcilier les adversaires alors qu’un peu de diplomatie ou plutôt de gentillesse suffirait ?

L’exemple de la gentillesse pour nous les missionnaires des Sacrés Cœurs, c’est notre Fondateur, le père Joachim ROSSELLÓ i Ferra, qui s’intéressait à tous depuis sa jeunesse. Dans l’oratoire de Saint Philippes et Néri, « à quatre heure du matin, il avait [...] déjà fait son heure de méditation, et puis il réveillait les novices et les frères et retournait à l’adoration avec eux1 ». De plus, dans son message d’ « aimez-vous les uns les autres comme les Sacrées Cœurs de Jésus et de Marie vous aiment2», nous y recevons ses échos. Ceux qui l’ont fréquenté rappellent qu’il n’y avait pas moyen de lui dire bonjour le premier », ou encore : « il n’avait  que de gentilles choses à dire. »

Oui, c’était une personne bienveillante dont l’amabilité n’avait rien d’un masque, mais au contraire reflétait son intérêt chaleureux à l’égard de chacun. Tant d’hommes de bonne volonté nous modèlent dans la vie spirituelle et même morale, personne ne l’ignore. Car, ils sont rafraichissants ces êtres de bonté tellement différents de ceux qui nous serrent la main sans même nous regarder ou nous accablent de remarques douces-amères. Comment changer ? La réponse se trouve dans le cœur de chacun d’entre nous.

Dans la vie communautaire, les frères et sœurs sont appelés à servir avec simplicité, amour, joie et don de soi. C’est pour cela que les moines et moniales ont la réputation d’être « gentils ». « Gentilshommes » et vous confrères, où êtes-vous ? Un retour à un passé est suranné. Plutôt, une formation de base à la gentillesse  est nécessaire et primordiale. C’est une grâce de vivre ensemble dans la différence et la diversité pour une fraternité juste avec les autres et avec soi-même dans un respect allègre et rayonnant.


                                                                   E. Etienne UWIRINGIYIMANA, msscc.


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1 Jaume Reynes MATAS, Le feu de Dieu, Palma, [sd.], p. 20.

2 Ibid., p. 72.

samedi 1 juin 2013

ES-TU SÛR ?





ES-TU SÛR ?




« Dieu  dit « Faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance…» Dieu créa, l’homme à son image à l’image de Dieu il le créa, l’homme et la femme il les créa.» (Gn.1, 26-27). L’image est l’image, elle n’est pas la chose en soi. Mais attention, elle n’est pas une photocopie. L’image évoque l’idée de ressemblance entre les deux êtres dont l’Etre premier est posé comme référence. Elle peut donc représenter ce dont elle est image. L’homme a été créé à l’image de Dieu Créateur du ciel et de la terre. Mais, Moi ? Et Lui ? Et Toi ? Es-tu sûr ? Telle est notre ligne de réflexion.

Ces questions semblent pertinentes, mais, il faut aussi demander à l’autre ce que nous sommes pour lui. C'est-à-dire, nous regarder face à face pour trouver la réponse à cette question : « pour toi, qui suis-je ?» Chacun, c’est sûr, peut donner une réponse différente de celle que donnera l’autre. Si telle est le cas, qui nous répondra comme il faut ? Où trouverons-nous Simon Pierre, pour nous donner une réponse correcte lui qui a bien répondu à Jésus lorsqu’il posa la même question à ses disciples.

 L’homme n’est que comme un arbre qui définit la qualité de ses fruits au fur et à mesure qu’il grandit. Serait-ce donc incorrecte, l’affirmation du goût d’un fruit, avant de le goûter ? C’est pourquoi, Emmanuel Kant a choisi comme méthode, le jugement synthétique à priori pour rendre  jugement universel et scientifique. Mais, cela, aussi n’est pas valable à la Métaphysique. Et pourtant, nous disons nous même que l’homme est un mystère. La société humaine se retrouve dans la région de Césarée de Philippe (Mt. 16,13) où chacun doit répondre deux questions : pour l’autre, qui suis-je ? Et  pour toi, qui suis-je ? Il nous semble, ici, au moins de faire une bonne synthèse a priori, pour répondre à ces questions. Imaginez-vous si Jésus aurait posé la question de savoir qui il est  à l’âge de 12 ans. Ne serait-il pas appelé un petit salaud qui dérange les docteurs et qui manque le respect même à ses parents ?  Mais pour y arriver, il a fallu un nombre complexe d’année à savoir 7×3. En plus, ce n’est qu’un vieux Simon Pierre qui avait, s’il faut le dire, beaucoup d’expériences de la vie, qui a pu répondre comme il fallait. « Tu es le Christ, le  Fils du Dieu Vivant.» (Mt. 16,16)

Comment nous pouvons affirmer, qu’une telle personne est telle, comme si demain n’est plus ? Nous savons bien que grandir, c’est un mouvement de l’intérieur vers l’extérieur, et aucune des créatures ne peut déterminer ce qui sortira dans un bourgeon, sauf le Créateur de ce mouvement, lui qui maintient tout dans ses mains. Ce qui montre que, je peux juger mauvais aujourd’hui ce qui serait beau demain et vis-versa. Et pourtant, nous avons un seul Tailleur, qui nous taille jour et nuit, il ne se fatigue pas, car, il sait bien ce qu’il fait et pourquoi il le fait. Il sait également que dans ces grosses pierres, quels objets précieux y sortiront. 



De la pierre à l’ange
Il y avait un homme qui aimait faire des petites promenades avec son fils. Un jour ils passèrent dans un quartier où ils voient un vieillard devant une grosse pierre avec son marteau en train de la tailler. L’enfant demanda à son père : « Est-ce que ce vieux n’est pas fou, qu’est ce qu’il cherche sur cette grosse pierre ? Est-ce qu’il n’y a pas des machines, s’il veut la casser ? » Et puis, l’enfant demanda à son papa de quitter vite cet endroit. Trois mois plus tard, ils passèrent le même chemin, de loin, ils cherchèrent la grosse pierre et ne la voient pas. Ils approchèrent l’endroit et y trouvèrent le vieillard assis à coté d’une jolie statue en ange. L’enfant fut rempli d’étonnement et demanda au vieillard: « Grand père, est-ce que tu savais qu’à l’intérieur de la grosse pierre là il y’avait cet ange? » Le vieillard répond : « oui mon petit, je le savais et c’est ce qui me donnait la force de tailler la pierre.» Et en fin l’enfant demanda à son père la permission de rester avec le vieillard pour faire les anges, alors qu’il traitait bien avant le vieux d’être fou.


                                                                                       E. Sylvestre NZIGIYIMANA, msscc.

lundi 20 mai 2013

Dieu est silencieux et pourtant il parle



Quand la parole de Dieu se fait « voix de fin silence », elle est plus efficace que jamais pour changer nos cœurs. L’ouragan du mont Sinaï fendait les rochers, mais la parole silencieuse de Dieu est capable de briser les cœurs de pierre. Pour Élie lui-même, le soudain silence était probablement plus redoutable que l’ouragan et le tonnerre. Les manifestations puissantes de Dieu lui étaient dans un certain sens familier. C’est le silence de Dieu qui déconcerte, car il est si différent de tout ce qu’Élie connaissait jusque là.

Le silence nous prépare à une nouvelle rencontre avec Dieu. Dans le silence, la parole de Dieu peut atteindre les coins cachés de nos cœurs. Dans le silence, elle se révèle « plus incisive qu’aucun glaive ou épée à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit » (Hébreux 4,12). Faisant silence, nous cessons de nous cacher devant Dieu, et la lumière du Christ peut atteindre et guérir et transformer même ce dont nous avons honte.

  Quand nous disons que nous nous tenons devant Dieu, nous pensons toujours que nous sommes ici, et que Dieu est là, extérieur à nous. Si nous cherchons Dieu en haut, devant ou autour de nous, nous ne le trouverons pas. Saint Jean Chrysostome disait : « Trouvez la porte de la chambre secrète de votre âme, et vous découvrirez que c’est la porte du royaume des cieux. » Saint Ephraïm le Syrien dit que Dieu, quand il créa l’homme, mit au plus profond de lui tout le royaume, et que le problème de la vie humaine est de creuser assez profond pour aller jusqu’au trésor caché. C’est pourquoi, pour trouver Dieu, nous devons creuser, en quête de cette chambre secrète, de ce lieu où se trouve le royaume de Dieu au cœur même de notre être, où Dieu et nous pouvons nous rencontrer.

Le meilleur outil, celui qui percera tous les obstacles, c’est la prière. Le problème est de prier avec attention, simplement et dans la vérité, sans remplacer le vrai Dieu par un faux dieu quelconque, par une idole, par un produit de notre imagination, et sans chercher à vivre une expérience mystique. En nous concentrant sur ce que nous disons, certains que chaque mot que nous prononçons atteint Dieu, nous pouvons utiliser nos propres mots, ou les mots de ceux qui sont plus grands que nous pour exprimer, mieux que nous ne le pourrions, ce que nous éprouvons ou ressentons obscurément en nous. Ce n’est pas par la multiplicité des mots que nous serons entendus de Dieu, mais par leur véracité. Quand nous employons nos propres mots, nous devons parler à Dieu avec précision, sans chercher à faire long ou à faire court, mais à dire vrai.


Il est des moments où les prières sont spontanées et aisées, d’autres où il nous semble que la source s’est tarie. C’est alors qu’il est bon d’utiliser les prières d’autres qui expriment fondamentalement ce que nous croyons, toutes ces réalités qui ne sont pas en cet instant vivifiées par une réaction profonde de notre cœur. Nous devons alors prier dans un double acte de foi, non seulement en Dieu mais en nous-mêmes, confiants dans cette foi qui s’est obscurcie mais qui fait pourtant partie intégrante de notre être.

Il est des moments où nous n’avons nul besoin de mots, ni des nôtres ni de ceux d’autrui, et nous prions alors en silence. Ce silence parfait est la prière idéale, pourvu cependant que le silence soit réel et non un rêve éveillé. Nous avons très peu d’expérience de ce que signifie le profond silence du corps et de l’âme, quand une sérénité absolue comble l’âme, quand une paix totale emplit le corps, quand il n’y a aucune agitation d’aucune sorte et que nous nous tenons devant Dieu, totalement ouverts en un acte d’adoration. Il peut y avoir des moments où nous nous sentons bien physiquement, et mentalement détendus, fatigués des paroles parce que nous en avons déjà trop utilisé ; nous ne voulons pas nous agiter et nous nous sentons bien dans cet équilibre délicat ; nous sommes là au bord du rêve éveillés. Le silence intérieur est une absence de toute sorte d’agitation de la pensée ou de l’affectivité, mais c’est une totale vigilance, une ouverture à Dieu. Nous devons garder le silence absolu quand nous le pouvons, mais nous ne devons jamais le laisser dégénérer en simple plaisir. Pour éviter cela, les grands auteurs de l’orthodoxie nous avertissent de ne jamais abandonner complètement les formes normales de la prière, car même ceux qui avaient atteint ce silence de la contemplation jugeaient nécessaire, chaque fois qu’ils étaient en danger de relâchement spirituel, de réintroduire les paroles de la prière jusqu’à ce que la prière eût renouvelé le silence.

Le silence est l’état dans lequel toutes les facultés de l’âme et du corps sont complètement en paix, tranquilles et recueillies, concentrées et parfaitement vigilantes, libres de toute agitation. Les Pères utilisent souvent dans leurs écrits l’image de l’étang : tant qu’il y a des rides à la surface, rien ne peut être correctement réfléchi, ni les arbres ni le ciel ; quand la surface est tout à fait calme, le ciel se reflète parfaitement, comme les arbres de la rive, et tout est aussi distinct que dans la réalité.

Une autre image du même genre utilisée par les Pères est celle de la vase qui, tant qu’elle ne repose pas au fond de l’étang, à l’abri de toute agitation, trouble la transparence de l’eau. Ces deux analogies s’appliquent à l’état du cœur humain. « Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu » (Mt 5, 8). Aussi longtemps que la vase est agitée dans l’eau, il n’y a pas de vision claire possible, et aussi longtemps qu’il y a des rides sur la surface, les objets qui entourent l’étang ne peuvent s’y refléter sans déformation.

Aussi longtemps que l’âme n’est pas en repos, il ne peut y avoir de vision, mais quand la paix nous a permis de nous trouver en présence de Dieu, alors un autre genre de silence, beaucoup plus absolu, intervient : le silence d’une âme qui n’est pas seulement tranquille et recueillie, mais à qui la présence de Dieu impose respect et adoration ; un silence dans lequel, selon les termes de Julienne de Norwich, « la prière unit l’âme à Dieu. »


E. Norbert NDAYAMBAJE, msscc


La prière, le soutien du faible



En tant que créature, humainement parlant, à cause du « péché originel 1» l’homme est devenu faible, fragile. Par l’amour infini que le Créateur a pour les siens, il s’est fait homme en son Fils Jésus-Christ en vue de rendre l’homme fort, le sauver et lui montrer sa valeur devant Lui malgré son péché. Cependant, la prière dont nous parlons, est devenue le flambeau  qui coud la relation ou amitié suspendue  entre Dieu et homme et le support, l’appuie de l’homme surtout dans les moments difficiles et des souffrances douloureuses ou pénibles ainsi qu’angoissantes.

Par cette incarnation, Jésus, lui-même a pris la nature humaine excepté le péché en nous donnant la valeur de la prière dans la vie humaine. Comme il était véritablement homme, placé dans l’histoire ; il perçut l’ordre de mission toujours nouveaux et différent selon les situations du moment. Il priait chaque fois à l’occasion d’un événement important. Jésus dans sa vie publique, la prière était comme sa nourriture, sa force pour pouvoir accomplir la volonté du Père.

 Les évangélistes montrent qu’avant chaque événement majeur, il prenait d’abord un temps de prière. Parfois, il passait la nuit en train de prier seul dans la solitude de la montagne ou au désert (Lc 6,12). Rappelons-nous qu’avant de choisir les douze apôtres, même avant la trahison de Judas, il s’est préparé dans la prière. Il eut soudaine conscience que son « heure » était arrivée (Jn 12,23 ; 17,1), ces heures-là sont toujours pour lui, des heures des prières spéciales 2.

La prière nous rend forte dans les circonstances de tristesse et d’angoisse. Prenons l’exemple de notre modèle Jésus Christ dans son agonie au champ de Gethsémani avec ses disciples ; il s’est forcé, il a tenu  grâce à la prière pour mieux connaître et accomplir la volonté du Père. Dans sa prière, il a dit à ses disciples : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi 3 » Etant allé un peu loin, il tomba contre terre en faisant cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux ». (   Mt 26, 38-39). A ce moment-là, pour encourager ses disciples, il les a conseillés de prier : « veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l’esprit est ardent, mais la chair est faible ». À nouveau, pour la deuxième fois, il s’en alla prier : « Mon Père, dit-il, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! ». (Mt 26, 41-42).

Si la prière était inutile, Jésus n’allait pas prier à cet instant, mais, il a prié pour  retrouver encore la force de supporter, d’endurer la souffrance pénible qui l’attendait. Autrement dit, la prière est une puissance catalyseur dans toute la vie que ce soit dans la joie ou dans les épreuves. C’est pour cela que Jésus nous recommande de prier sans cesse. Celle-ci est comme l’humus qui fertilise le jardin de nos actions ou de notre vie et comme aussi l’eau qui arrose les semences 4.

La prière nous pousse à pardonner à nos frères et sœurs malgré la faiblesse humaine. Jésus sur la croix avant de rendre son âme, il a pardonné ses bourreaux : « Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu’ils font » (Lc 23,34). Ainsi le Diacre Etienne dans le même esprit suivant l’exemple laissé par Jésus à tous ses disciples (Ac 7,60), il a pardonné à ses bourreaux. Cette force de pardonner ne vient pas de l’homme si non de l’Esprit Saint qui suscite en nous la force de surpasser nos limites de la mentalité humaine et nos faiblesses humaines.


C’est pour cela que le disciple Pierre, par  sa pensée humainement parlant et par sa faiblesse a demandé : « Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t-il pécher contre moi et devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu’à sept fois ? » Jésus lui dit : « je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois » (Mt 18,21-22). Il a dit sept fois comme un être humain mais, Jésus  l’a répondu soixante-dix-sept fois pour dire chaque moment ou chaque jour ; les uns entendent : «  soixante-sept fois sept fois ».

Il nous arrive que nous nous sentons abandonner par Dieu en cas de souffrances, d’angoisses, de maladies et bien d’autres qui nous font souffrir, mais Jésus nous montre que Dieu est attentif à nos plaintes et nos supplications à tout moment ou dans toutes circonstances ; Voilà qu’après ses cris de souffrances corporelles comme un véritable homme : «  Mon Dieu, pourquoi m’as-tu oublié ? » il s’est livré aux mains de Dieu en ses derniers minutes : «  Père, en tes mains je remets mon esprit » (Mt 27,46).  



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1 Le péché originel est considéré comme un état d'aliénation et une séparation de Dieu, la désobéissance de l’homme à Dieu ou une révolution de l’homme contre Dieu à la recherche d’être Dieu. Tandis que le péché  est acte par lequel une loi ou une pratique religieuse est transgressée, notamment dans les contextes judaïque, chrétien et islamique
2 Catéchisme de l’église Catholique no 2600.
3 Le psalmiste dit : « Qu’as-tu, mon  âme, à défaillir et à gémir sur moi ? Espère en Dieu : à nouveau, je lui rendrait grâce, le  salut de ma force  et mon Dieu ».
4 D. NGANKAM FOGUE, Idem.



E. Jean Claude BUGINGO, msscc