dimanche 19 mai 2013

Une lecture de la lettre apostolique « Porta Fidei »




           Apres l’Année Saint Paul et l’Année du prêtre ; Benoît XVI annonce l’année de la foi qui a  commencé le 11 octobre 2012, au 50eme anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II et se termine le 24 novembre 2013, à la solennité du Christ Roi de l’univers. En effet, par ce texte de Motu proprio intitulé « porta Fidei » (la porte de la foi). Il s’agit d’évangéliser l’Eglise par la foi, campagne de la vie. Ceci donne à comprendre que notre vie se veut relationnelle et lorsqu’on parle du relationnel, ipso facto elle nous plonge dans une dynamique.

Par ailleurs, ladite, lettre apostolique faut-il le rappeler, aborde les thèmes suivants : Vatican II, le catéchisme de l’église catholique, la nouvelle évangélisation, le credo, l’histoire, la formation de la foi, la charité, le renouveau. Voici quelques vers de cette lettre  qui ressortent la quintessence du message en ces termes : La porte de la foi qui conduit à la vie de communion avec Dieu et permet d’entrée dans son Eglise est toujours ouverte pour nous. Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme. Traverser cette porte implique de s’engager sur le chemin qui dure toute la vie.

Une porte ouverte à tous dans l‘optique de former une seule famille, un seul corps dans le Christ et dont l’Evangile reste pour nous un moyen et une disposition de l’esprit à l’accueillir dans nos vies.

De plus, le baptême, par lequel nous pouvons appeler Dieu du nom de Père et s’achève par le passage de la mort à la vie éternelle, fruit de la résurrection du Seigneur Jésus, qui par le don de l’Esprit Saint a voulu associer à sa gloire elle-même tous ceux qui croit en lui. Professer la foi dans la Trinité Père, Fils et  Esprit Saint  équivaut à croire en un seul Dieu qui est Amour : le Père qui dans la  plénitude des temps a envoyé son Fils pour notre salut, Jésus Christ, qui dans le mystère de sa mort et de sa résurrection a racheté le monde, le Saint Esprit qui conduit l’Eglise à travers les siècles dans l’attente du retour glorieux du Seigneur.

Le défi aujourd’hui pour tout chrétien sérieux, est de s’engager surtout en ces temps périlleux pour notre vie de baptisés, dont le souci majeur est de répondre chaque jour à l’appel du Seigneur tout en prenant le dessus sur tout ce qui relève de la matière.


                                                                                                               E. Ernest BALIKILE, msscc.





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